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  • L’agence Banlieue Ouest signe la nouvelle charte graphique de TEDxTours !

    L’agence Banlieue Ouest signe la nouvelle charte graphique de TEDxTours !

    Chaque TEDx a sa propre identité.

    Elle se caractérise tant par les personnalités de l’équipe qui en sont à l’origine que par le positionnement donné aux différents événements. Il n’y a pas un TEDx puis ses déclinaisons municipales ou institutionnelles, il y a des TEDx. Aucune ville ne se ressemble, aucun TEDx n’est une copie d’un autre… Ces différenciations sont belles. Elles créent de la diversité, de la richesse, de la nouveauté et donc de la curiosité. Et cela tombe à point nommé car cette curiosité est l’une des valeurs qui nous caractérise, à TEDxTours.

    Afin de mettre en scène notre identité, nous avons souhaité créer un « gimmick » ou concept graphique, qui sera repris de manière pleine ou déclinée selon le contexte, dans chacune de nos prises de paroles.

    gimmick TEDxTours

    Le « x » de TEDx a été repris, tout en le prolongeant afin d’arriver à une figuration d’un « t » symbolisant notre ville : Tours.
    Ainsi, nous créons un lien direct entre la structure et la ville.

    Le but est d’utiliser ce pictogramme en signature, vivant seul ou pouvant être couplé au logo TEDxTours, ou encore, utilisé en patterns sur différents supports.

    Par la suite, on peut imaginer un jeu typographique entre les mots TEDx et Tours, symbolisant comme une transformation… Les formes simples créent un motif avec une ou plusieurs ramifications évoquant plusieurs chemins.

    Les x vont alors représenter les points de départs et d’arrivées d’une réflexion, tandis que les courbes symbolisent les différents chemins de pensées.

    Un concentré du TEDxTours représenté simplement par ce nouvel ajout au sein de notre charte graphique que, nous l’espérons, vous saurez apprécier !

  • A vos crayons : Cathy Beauvallet et Tom Wujec

    A vos crayons : Cathy Beauvallet et Tom Wujec

    Le TED de la semaine est l’occasion de revenir sur des conférences françaises ou internationales qui se complètent, s’interrogent, ou s’opposent.

    Ces deux conférences n’ont qu’un détail en commun : le dessin, utilisé à deux fins différentes.
    Cathy Beauvallet explique comment elle représente le monde et Tom Wujec nous montre comment le déconstruire, juste avec un papier et crayon.

    Ancienne dessinatrice pour la publicité, Cathy Beauvallet voulait sortir de ce dessin codifié pour représenter le réel et raconter d’autres histoires. Dans sa conférence, elle parle de ses différents projets en tant que dessinatrice de spectacles vivants ou encore aux Assises, où photos et vidéos sont interdites. Elle est à la recherche de moments de vies : qu’il s’agisse d’instants sublimés durant un spectacle ou des moments les plus graves comme dans un tribunal. Elle fait également remarquer quelques différences intéressantes entre un dessin et une photo. Sur le dessin, on ressent le temps d’une manière différente : la vitesse du mouvement se traduit par la vitesse du trait, le temps en est presque tangible. L’autre particularité est ce plaisir que les gens ont de se voir représenté, dans une société qui ne manque pourtant pas de représentations photographiques. Dessiner quelqu’un, ça demande de prendre le temps de réellement le regarder, c’est une attention qui touche davantage ceux à qui elle s’adresse. Pour Cathy Beauvallet, ce partage est aussi au coeur de sa démarche.

    Cathy Beauvallet | TEDxClermont
    « Laisser une trace »

    Dessinez comment vous faites des toasts, je vous dirais qui vous êtes, voire comment sauver votre entreprise.
    Voici un exercice de design qui sort de l’ordinaire, créé par Tom Wujec. Schématiser comment faire une tache anodine fait émerger la façon de raisonner de personnes différentes. Pour certains la tâche commence au supermarché et pour d’autres tout part de l’électricité dans le toaster. Selon les étapes et les liens qu’ils représentent ou non, leur mode de pensée devient apparent. Ces schémas permettent de créer des systèmes, dont la complexité dépend du nombre de noeuds et de liens.

    Ensuite, Tom Wujec présente deux façons d’améliorer ce système. La première est de placer les noeuds sur des post-its ou des cartes que l’on peut déplacer. Le participant est à présent libre d’expérimenter facilement et de retravailler son schéma initial. Son dernier conseil est de réaliser cet exercice en groupe : le modèle qui en ressortira sera d’autant plus complet car intégrant et synthétisant la diversité des modes de pensées des autres. Sans mots, juste en dessinant, vous venez de créer le meilleur modèle possible pour faire des toasts. Une fois la méthode comprise, il ne reste plus qu’à l’appliquer à d’autres problèmes plus importants.

    Pour rendre compte du monde qui nous entoure ou visualiser un problème et sa solution : deux raisons différentes pour lesquelles nos intervenants d’aujourd’hui nous disent de ressortir nos crayons !

    Tom Wujec | TED
    « Got a wicked problem? First, tell me how you make toast »

  • 18 Questions avec Fabien Boutard

    18 Questions avec Fabien Boutard

    Qu’est-ce qui inspire les bénévoles de TEDxTours ?


    J’ai posé 18 questions à Fabien Boutard, créateur de cette première édition et chargé du pilotage des différentes équipes.

    Tourangeau depuis : 5 ans

    Lieu préféré de la ville : Le bar le Narbey

    Ce qui lui plait le plus dans la région : L’influence de la Loire

    Twitter ou Instagram ? Instagram

    Son application préférée : Se Coucher Moins Bête

    Son site préféré : Pinterest

    Si il pouvait avoir n’importe quel intervenant pour le TEDx Tours, il appelerait : Malala Yousafzai

    Et le titre de sa conférence serait : Il n’est jamais trop tôt pour se battre

    Son livre préféré : L’amour dure 3 ans

    Son film préféré de ces dernières années : La Fille du 14 Juillet

    Le dernier film qu’il a vu : Birdman

    Sa série récente préférée : Modern Family

    Sa conférence TED préférée : De loin le talk de Simon Sinek, “How great leaders inspire actions”

    La dernière chanson qu’il a écoutée : Matilda de Alt-J

    Son groupe préféré : Arcade Fire

    Le plus beau voyage de sa vie : Au Japon

    Une chose qu’il reste sur sa bucket list : Skier en Alaska

    Le titre qu’il donnerait à son propre TED talk : La curiosité 3.0

  • Faune Sonore : Retour sur la conférence sur l’éducation

    Faune Sonore : Retour sur la conférence sur l’éducation

    A l’occasion du festival Faune Sonore, l’équipe TEDxTours a organisé une conférence sur le thème de l’éducation.

    Deux intervenants sont venus présenter leurs projets et échanger avec le public. A défaut d’une vidéo, voici un bilan de cette rencontre.

    Nous avions réunis Frédéric Miquel, de l’association Objetif 100%, et Xavier Morel, fondateur de l’école DIX, pour discuter de l’éducation. Ils font chacun l’objet d’un article à part entière, ici nous allons revenir sur le débat en lui-même.

    Si Frédéric Miquel a un projet qui fonctionne en parallèle avec le système scolaire actuel afin d’aider les jeunes en échec scolaire, Xavier Morel nous parlait d’une école réinventée, pour reformer l’éducation de l’intérieur.
    Nous avions également lancé un thème : Révolution de l’éducation, plus humaine ou plus digitale ?

    En tout logique, le thème des enseignements numériques a été abordé :  quels sont-ils, comment être sûr de leur légitimité et comment les valoriser ?

    Les MOOC (Massive Online Open Courses, ou Formation en Ligne Ouverte à Tous) sont bien des outils avec lequel le public était familier, depuis le Site du Zero devenu Open Classrooms.

    Comme l’a dit Xavier Morel : le diplôme classique n’est plus une garantie d’emploi. Pourquoi ne pas se tourner vers d’autres sources d’apprentissage et d’autres formes de reconnaissance ?

    C’est ainsi que la fondation Mozilla aux Etats Unis a créé Open Badges, une plateforme pour valoriser des apprentissages informels ou alternatifs. 
    Chaque badge détaille la compétence acquise et donne accès à des travaux-preuves de l’utilisateur. Aux Etats-Unis, ces badges sont reconnus par certains organismes de formation, des universités, des entreprises ; la NASA en a même crée quelques uns. Pour être réaliste, ils mettent en valeur le cursus académique qui y est attaché, mais ne s’y substituent pas.

    C’est néanmoins une preuve d’autonomie et de curiosité. Dans le débat, des images négatives de l’école comme d’une usine à futurs travailleurs ont été évoquées. Les MOOC n’ont pas comme vocation à suivre ce modèle. L’éducation n’est pas que la passerelle vers l’emploi, c’est la démarche d’une vie. Il est important de reconnaître la valeur intrinsèque de l’apprentissage, qu’il y ai un badge à la clé ou non. Sans transition, revenons exactement à l’opposé de ce que je viens d’écrire !

    L’un des aspects clés des projets de Frederic Miquel et Xavier Morel est la nécessité de leur existence au milieu d’un écosystème actif et vertueux. Ils ont besoins que des professionnels gravitent autour de leur projet pour informer leurs formations.
    L’éducation et le monde professionnel ont besoin l’un de l’autre.

    Cette coopération a entraîné des questionnements dans le public : dans quelle mesure est-il réellement possible de lier jeunes et professionnels dans le projet Point d’O ?

    Frédéric Miquel a parlé du système d’accompagnement qu’il veut mettre en place pour motiver des jeunes en difficultés scolaires : à travers la rencontre systématique d’un professionnel dans le milieu de leur choix.
    Cela a interpellé une membre du public. S’il est bien d’encourager les gens à suivre leurs rêves d’enfant, est-il réaliste ou productif de dire à tous les enfants qu’ils peuvent devenir astronautes ? Cela a permis à Frédéric Miquel de reformuler son propos. Le Point d’O permettra aux adolescents d’identifier une direction vers laquelle tendre. Il s’agit d’identifier la passion derrière ce rêve d’enfant et de la suivre. Devenir astronaute, qui sait… mais pourquoi pas pilote, ingénieur ou ouvrier dans l’aérospatial. Les astronautes ont besoin de mathématiciens pour calculer les trajectoires des vaisseaux : et voilà comment vous renvoyez un ados en cours de maths.
    L’important pour des jeunes décrochés dans leur apprentissage, c’est d’abord de reconnaître une envie.

    On se posait la question avant la conférence : une éducation plus humaine ou plus digitale ? En fait, il nous faudrait une éducation plus connectée en général : qui tire profit de toutes les ressources et opportunités en ligne, mais également plus connectée au tissu économique local.
    Plus connectée avec les réalités actuelles en terme d’exigences professionnelles et de formations, plus connectée par l’entraide et la collaboration.
    En gros, une éducation qui n’est pas égocentrique, ni auto-suffisante.

    Il faut reconnecter l’école : prêts pour la mise à jour ?

  • Rencontre sur l’éducation : Xavier Morel

    Rencontre sur l’éducation : Xavier Morel

    A l’occasion du festival Faune Sonore, l’équipe TEDxTours a organisé une conférence sur le thème de l’éducation. 

    Deux intervenants sont venus présenter leurs projets et échanger avec le public. Voici le projet de Xavier Morel.

    Quelle sera l’école de demain ?

    Xavier Morel a dû se poser cette question alors qu’il se prépare à l’ouverture de sa propre école. Selon lui, il y a quelques pratiques dont le milieu scolaire a besoin pour rendre les étudiants plus opérationnels et prêts au monde du travail.

    Tout d’abord, la collaboration doit être au coeur de la pédagogie. C’est une idée simple mais il y croit de façon radicale, jusqu’à encourager les étudiants à copier les uns sur les autres. Chaque étudiant devrait pouvoir construire et améliorer l’idée d’un autre. Il s’agit de partager et de profiter de l’intelligence collective, comme on demande aux professionnels de le faire par la suite. De plus en plus, la capacité de partager ses savoirs est vue comme un atout stratégique, un gain pour l’équipe qui ne coïncide pas avec une perte personnelle. C’est une culture que Xavier Morel souhaite également voir se développer à l’école.

    Par ailleurs, il tient beaucoup à l’inversement des temps d’apprentissage : à l’avenir, l’académique passera en ligne. La lecture des cours se fera chez soi grâce à une plateforme numérique pour libérer le temps en classe, qui sera consacré aux exercices et à l’action. C’est une façon de rentabiliser le temps que les étudiants passent entre eux et avec le professeur, qui cesse d’être un temps passif. D’autant plus, c’est une façon de responsabiliser les étudiants, qui peuvent consulter les ressources à leur rythme. Si cette innovation est déjà testée par certains professeurs, pour Xavier Morel c’est évident qu’elle devrait être la norme.

    Il juge également nécessaire de repenser les espaces, repenser les techniques, repenser les dynamiques en classe…Il s’agit là seulement de deux exemples que Xavier Morel compte mettre en place dans l’école dont il est fondateur. Son projet, c’est l’école DIX (pour Digital Innovation eXperience), une école supérieure du numérique. Elle se trouve sur un campus fait pour accueillir des start-ups, un Fab Lab, un espace de co-working et d’autres acteurs stratégiques. Ce n’est pas un hasard, Xavier Morel a imaginé son école comme l’un des anneaux d’un écosystème global. Elle existe dans ce pôle d’innovation dans le but de collaborer tout au long de l’année avec des professionnels et ainsi préparer les étudiants à répondre à leurs exigences. Dans un milieu en constante évolution comme le numérique, il considère que la reconnaissance d’entreprises sera bien plus importante que les référentiels de l’Etat, qui risque l’obsolescence bien plus vite.

    La particularité de Xavier Morel est qu’il s’inspire des innovations dans l’apprentissage hors du milieu scolaire pour les amener dans son école. Durant la conférence, il a mentionné des initiatives comme Uncollege, un programme en ligne pour apprendre pendant une année sabbatique, ou le hacking de l’éducation, c’est à dire la recherche de lieux et de ressources d’apprentissages alternatives. Ce sont des idées régulièrement mise en valeur à TED/TEDx, comme dans cette conférence du jeune Logan Laplante. Le plan de Xavier Morel et l’école DIX est de ramener cette énergie disruptive dans l’éducation supérieure.


    Xavier Morel est consultant et entrepreneur du numérique. Fondateur de l’école DIX (Digital Innovation Experience), école supérieur du numérique dans les Yvelines. Sa rentrée aura lieu en janvier 2016.